avant le mont Borrel, j’ai raté la fin du soleil, j’ai marché au début du dernier quart de la lune, j’ai pensé à la boue dans ma tête, sans lumière au crépuscule je n’ai pas pu écrire dans mon journal comme je l’aurais voulu, j’ai fait mine que c’était naturel (car je suis une poète moderne) et j’ai pris mon iPhone pour noter : « la passion m’a mangée pendant l’été entier et pour ne pas finir par n’être plus qu’une bouche en train d’être mangée, j’ai décidé à l’automne venu de retourner ma bouche contre la passion elle-même et à mon tour de la manger toute entière. »
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je m’excuse
je m'excuse de ne pas pouvoir répondre aux tentatives de correspondances, aux sollicitations, aux commandes de poèmes, aux livres reçus qui attendent leur jour sur mes étagères et que je regarde honteuse et triste, dégoutée d'y préférer des e-mails insipides - et en vous souhaitant une très très bonne journée - je m'excuse de m'excuser, de dire que c'est ok, c'est pas ok car les feuilles tombent et j'ai à peine le temps de les regarder faire comme chaque année leur cinéma trop saisonnier
un peu rien un peu les tiroirs un peu Metz et Emaz
il y a un deux ans j'avais lu Et si les oeuvres changeaient d'auteur de Pierre Bayard. dans cet essai, il appliquait à la critique littéraire une méthode amusante : analyser les livres de quelqu'un comme s'ils avaient été écrits par quelqu'un d'autre. il évoquait entre autres : L’Étranger de Kafka, Autant en emporte le… Lire la suite un peu rien un peu les tiroirs un peu Metz et Emaz
les saisons par Camille Ruiz épisode 2
depuis janvier dernier, Camille Ruiz me fait le bonheur de mettre en son quelques-uns de mes poèmes. elle a remis ça dernièrement avec trois poèmes issus des Histoires au soleil. à chaque fois c'est comme un peu noël pour moi. pour fêter ça, comme la dernière fois, j'ai fait une petite vidéo pour accompagner l'audio.… Lire la suite les saisons par Camille Ruiz épisode 2
relativisme de la matière, internet
ou méditation sur La Semaine Perpétuelle de Laura Vazquez C’est assez rassurant la littérature. Ça fait du bien de voir que l’on peut s’y sentir chez soi, parfois. Rencontrer des choses qui nous traversent habituellement, à nous, mais cette fois portées par d’autres voix que la sienne. Par plusieurs voix en même temps. Plusieurs voix… Lire la suite relativisme de la matière, internet
dernier volume des saisons et deuxième numéro de sova tv
quelque chose de froid, le dernier volume des saisons, est désormais disponible. les saisons sont désormais complètes. j'essaierai de synthétiser tout ça bientôt. comme février est fini, le deuxième numéro de sova tv est disponible aussi. je les imprime désormais avec de l'encre plus épaisse pour qu'ils soient plus lisibles. le volume hivernal, les exemplaires… Lire la suite dernier volume des saisons et deuxième numéro de sova tv
plein de choses
ça veut dire : un entretien avec Nathanaëlle Quoirez pour Poétisthme, la poursuite de différents projets, deux publications dans deux revues, un peu de lecture, un peu de musique, et quelques méditations entre tout ça. * un entretien avec Nathanaëlle Quoirez pour Poétisthme alerté par un post instagram dans lequel je disais beaucoup de bien… Lire la suite plein de choses
quelques notes sur la poésie sonore
J'ai créé une nouvelle page, ici sur ce site, qui s'appelle Résonances. Je l'ai créée dans le but de regrouper des projets à venir apparentés, de près ou de loin, à la poésie sonore. C'est quelque chose que j'ai envie de développer. Moi-même, je ne m'y connais pas trop (encore) en poésie sonore. Pour le… Lire la suite quelques notes sur la poésie sonore
parution de sova tv
B o n j o u r . Vu que l'algorithme de mes réseaux sociaux semble fâché contre moi et vu que 2022 c'est l'année de toutes les nouveautés, je passe par le biais de mes articles - et donc de l'éventuel email que recevront les abonnés - pour vous dire qu'ailleurs sur mon site… Lire la suite parution de sova tv
seul(e) comme une étoile
Comme certains le savent, les étoiles s’ennuient dans le ciel. Il n’y a que le soir, quand elles retrouvent leurs sœurs, elles aussi ennuyées, qu’enfin elles s’animent. Mais c’est là tout leur malheur, le soir venu, alors qu’elles se retrouvent, les étoiles découvrent tout l’espace qui les sépare les unes des autres. Par cette infranchissable distance - le vide dont est tissé l’espace - les étoiles, ennuyées tout le jour, découvrent le soir venu, qu’elles sont seules elles aussi.Ensemblement seuls, ils cherchent – eux les piétons, elles les étoiles – l’origine, le sens ou la direction d’un pas ou d’une histoire, celle des rues et des constellations, du mouvement des astres ou des rayons des lampadaires.