*
Camille Ruiz, est une poète française vivant au Brésil.
Perdre Claire, son premier livre publié, est paru aux éditions Publie.net en 2021.
En plus de textes et poèmes, elle compose des chansons et des créations sonores pour des podcasts.
Elle a accepté de mettre en voix, en chants et en sons certains de mes poèmes.
Je ne suis évidemment pas objective, mais le résultat est très beau.
Il est vivement recommandé d’écouter les enregistrements avec des écouteurs ou un casque.
*
*
*
printemps – l’aventure des plantes
Premier bourgeon de notre collaboration, cette composition, réalisée par Camille en janvier 2022, donne corps à trois poèmes issus des Humeurs printanières : la fin de l’hiver, 20 mars et l’adventice.




Ces captures d’écran sont tirées de la série documentaire L’Aventure des plantes
de Jean-Marie Pelt et Jean-Pierre Cuny (avec une bande-son incroyable de Joël Fajerman).
J’ai utilisé des extraits de cette série pour monter une petite vidéo servant de support à la création sonore de Camille. Pour en venir à bout, il faut aimer les plantes mais surtout les pixels.
Le plein écran est déconseillé et les écouteurs ou le casque toujours requis.
*
*
*
*
été – méduses
En avril 2022, Camille s’est remis à la composition avec cette fois trois poèmes issus des Histoires au soleil : big-bang, le bain de minuit et le désespoir du tournesol. C’est encore plus beau que la première fois et je suis toujours aussi objective.




Cette fois non plus des plantes pixelisées mais des méduses en plus ou moins bonne qualité.
Il était un temps où je travaillais sur un conte où les méduses avaient une place de choix.
Regarder ces vidéos pour les monter à la file m’a donné envie de m’y remettre.
Camille écrit aussi des journaux. Tous les mois, elle publie ces journaux du mois sur son site.
Dans les journaux du mois de février, il était question des méduses.
Je me suis dit que cette vidéo ferait un pont de plus entre nos univers.
Comme toujours elle n’est qu’accessoire : je vous conseille d’écouter simplement l’enregistrement.
Mais comme nous sommes drogués aux images : voilà de quoi occuper nos yeux pressés.