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camille sova

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j’ai joué à être une femme, Simone Revue, en ligne, 2021

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https://simonerevistarevuejournal.blogspot.com/2021/06/fr-camille-sova-jai-joue-etre-une-femme.html

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j’ai joué à être une femme
alors que je suis une effervescence
de bulles cosmiques

la parole est aux corps qui se meuvent

le soleil est bruyant

moi aussi

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pour m'écrire directement : sovacamille@gmail.com

et pour les réseaux sociaux :

une centaine de plans fixes transformée en une succession d’images qui passe à toute vitesse. bonjour ici il est minuit, en France il est 7h. avant que j’oublie, je me débarrasse de la plus longue note du monde qui s’appelle « ciao bye bye » et qui parle de la nuit, du partir et de l’ami. bisous bisous. note to myself nouvelle note en ligne qui s’appelle « partir ou le parasite sacré » l’objectif cette fois c’était de pas faire peur à mes amis et de pas trop chuchoter. sur ces deux points : je les laisse seuls juges. j’avais dit que la vidéo de la semaine dernière ne resterait pas longtemps. elle est plus là. mais comme je suis aussi sympa que créative je vous l’échange contre celle-là. c’est la première pierre d’un projet de mise en son d’une série de poèmes collés cet été. ça s’appelle l’orifice entoure la tête. ça c’est le prologue. ou peut-être l’épilogue. j’hésite encore un peu. je vais essayer de musicaliser tous les poèmes d’ici cet été. il y en a 9. la vidéo sert un peu à rien. mais y en aura 9 aussi. une nouvelle note qui s’appelle « des amis et filmer le ciel » parce que « la vie est. c’est déjà pas mal » - c’est-à-dire peuplée d’amis comme de nuages extraordinaires. derrière mon besoin d’écrire cette semaine il y avait l’envie inassouvie de galoper sur tous les sommets et sur tous les amours. j’ai commencé par la fin et fini par retrouver le début : le premier pas que l’on fait l’esprit léger et le cœur plein du seul besoin d’aller. aujourd’hui sur votre blog préféré, j’ai publié des notes qui traînaient depuis longtemps dans mon téléphone au milieu desquelles j’ai glissé quelques mots sur ma joie d’avoir fait ma première vallée blanche hier avec la même peau qu’on diagnostiquait très malade chroniquement il y a quelques années. double victoire et double joie pour moi. le tout au milieu de délires nocturnes et cosmiques. comme d’habitude. pour ce qui est de cette photo, c’est pour pas oublier que ça a beau être avec ma peau que j’ai fait ça, je l’aurais jamais fait sans la présence d’autres que moi. alors : double gratitude et plus encore de joie.

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