les poètes sont des touristes comme les autres

j’ai commencé cette note à l’aller dans l’avion. il y a 17 jours j’écrivais : « si je me concentre une seule seconde sur l’idée que je me trouve actuellement dans les airs en plein milieu de l’Atlantique, j’ai du mal à réprimer mon envie de hurler. je me sens animale dans ces moments. animale terrestre qui ne comprend pas ce qu’elle fait à 10 000 mètres par dessus la mer. plus qu’un peu plus de trois heures. courage Camille, courage Camille. ». on est désormais 17 jours plus tard et j’attends mon vol retour dans lequel je vais probablement me répéter le même mantra : courage Camille, courage Camille.