partir ou le parasite sacré

je rencontre des gens qui construisent des maisons. les gens qui construisent des maisons trouvent ça normal de construire des maisons mais moi je trouve ça fascinant. j’ai du mal à m’imaginer construire une maison quand même l’architecture de mes textes est bancale. est-ce que quelqu’un qui construit des maisons peut trouver que construire un poème est un fait fascinant ? cette question veut dire : combien pèse un poème face à une maison ? je regarde mes mains incapables de construire quoi que ce soit, pense aux khmers, les imagine coupées quand soudain : « et toi tu fais quoi dans la vie ? ».

would you rather be a fish ?

avant toute chose, petit disclaimer : cette note sera la dernière à être aussi personnelle et à être aussi adressée (ça vaut pour la deuxième partie). enfin, j’espère. j’y crois à moitié quand je le dis. mais je vais essayer. au milieu, pour contrebalancer mon étalage de moi, il y aura Paterson de Jim Jarmusch et Paterson de William Carlos Williams. en miroir et en guise d’appui à un semblant de réflexion. les citations viennent donc du second. histoire de me dire qu’il ne s’agit pas que de moi. mais aussi de poésie. 

des amis et filmer le ciel 

les notes s’accumulent.  j’ai trouvé une façon d’écrire qui correspond à mon rythme : diffracté.  j’emploie ce terme sans être sûre de ce qu’il signifie.  je vérifie : dont la direction a été déviée.  pas sûre que mon rythme ait déjà eu une direction dont il aurait pu dévier.alors, probablement pas le terme le plus approprié.plus juste… Lire la suite des amis et filmer le ciel