je me suis dit : si je me baigne dans la rivière ça ira mieux. et je me suis baignée. j’ai senti le froid resserrer mes muscles comme la vie autour de moi. j’ai senti le temps m’oublier et moi oublier le monde. ça allait mieux. alors j’ai décidé d’aller marcher. ça, c’est la bonne nouvelle : j’ai suffisamment récupéré ma cheville foulée pour pouvoir retourner sur les sentiers.