c’est un petit bar qui n’a pas d’intérieur mais qu’une terrasse ; il est à l’extrémité d’un parking, à côté du chemin de fer qui monte au Montenvers. la vue sur les aiguilles et le massif est dégagée, magnifique. et le soleil, même s’il disparaît derrière les sommets vers 17h, y frappe plus longtemps qu’ailleurs. avec la bande, tous les dimanches on s’y retrouve. il fait souvent moins de zéro mais on l’oublie en quelques verres. on est ensemble, on danse sur des vinyles de dub et de reggae, on est censé faire que passer mais on finit généralement par rentrer chez nous un peu plus tard que prévu, souvent transi-es, souvent bourré-es, mais toujours heureux-euses de s’être retrouvé-es dans cet endroit un peu spécial. dimanche dernier c’était particulier.
Étiquette : Clarice Lispector
le silence le caillou la forêt
c’est peut-être ça qui tient quand tout s’écroule : le silence.
du vide au dehors : big 2022 dialectique
en cette fin d'année je réalise que peu à peu je laisse l’extérieur me transformer. je laisse le dehors entrer dedans : je laisse ouvert. je suis une porte dont je n’ai jamais eu la clé. pour être en vie, il suffisait d’arrêter de la bloquer avec le pied.